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Les cisterciens et l’exploitation des sources – Benoît Rouzeau (MCF Histoire et archéologie médiévales). 

Pour le deuxième billet de l’année universitaire 2023-2024 de notre rubrique « Paroles d’Enseignants », nous nous sommes entretenues avec Monsieur Benoît Rouzeau, maître de conférences en histoire et archéologie médiévales à l’Université de Picardie Jules-Verne et membre de TrAme (Textes, Représentations, Archéologie, autorité et Mémoire de l’Antiquité à la Renaissance). Cet entretien s’est déroulé quelques mois après la journée d’étude « Les cisterciens et l’exploitation des ressources », qu’il a co-organisée avec Danielle Arribet-Deroin le 5 octobre 2023 à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Cet entretien fut l’occasion pour lui de nous présenter son parcours et ses recherches sur l’abbaye cistercienne de Morimond (Haute-Marne) à l’époque médiévale et moderne. 


Vue aérienne oblique du chantier de fouilles de Morimond en 2022 ©Luc Thomas

Quel est votre parcours universitaire et professionnel ?

Après avoir obtenu un baccalauréat scientifique, j’ai hésité entre l’École des chartes et une licence d’histoire. J’ai pris la décision d’aller à l’université et ai réalisé un double cursus universitaire en histoire et archéologie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Après avoir soutenu en 1994 mon mémoire de maîtrise (l’équivalent du M1 aujourd’hui) et avoir obtenu en 1998 le CAPES, je me suis dirigé vers l’enseignement secondaire. Je n’ai pas passé l’agrégation et ai choisi de faire un DEA (Diplôme d’études approfondies, équivalent de l’actuel M2) puis une thèse. Soutenue en 2008 sous la direction de Paul Benoit, spécialiste d’histoire médiévale à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ma thèse s’intitulait « Le patrimoine hydraulique et industriel de l’abbaye cistercienne de Morimond entre la fondation et la Guerre de Trente Ans : énergies et matériaux d’après les sources écrites et archéologiques ». Je dirige en effet depuis 2003 le chantier de fouilles de l’abbaye cistercienne de Morimond. Enfin, depuis 2021, je suis maître de conférences en histoire et archéologie médiévales à l’Université de Picardie Jules-Verne.

Comment définiriez-vous votre métier ?

Le métier d’enseignant-chercheur est un métier passionnant, très varié mais qui peut être difficile au début. Les tâches sont multiples, il faut beaucoup lire, rédiger des articles et participer à des colloques. Dans le cadre de mes activités de recherche archéologique, je passe beaucoup de temps à rédiger des rapports de fouilles. On peut également encadrer des mémoires. C’est un aspect très intéressant car il y a une rencontre entre un enseignant et un étudiant. Dans le cadre de la direction du mémoire, une relation s’opère entre les deux, c’est très enrichissant. 

Avez-vous toujours voulu exercer ce métier ?

J’ai toujours voulu être enseignant même si je dois avouer que j’ai ressenti beaucoup d’appréhension lorsque j’ai donné mon premier cours. Toutefois, même quand j’enseignais dans le secondaire, je faisais déjà de la recherche en histoire et en archéologie. Il faut toujours croire en ses rêves lorsque l’on est étudiant. Dans mon cas, je n’ai pas de parents universitaires et à force de travailler, je suis aujourd’hui maître de conférences en histoire et en archéologie médiévales. 

Quel est votre parcours scientifique ?

Mon parcours scientifique a commencé à Paris 1 Panthéon-Sorbonne avec l’équipe d’histoire des techniques dirigée par Paul Benoit, au centre Malher. Il est d’ailleurs devenu mon directeur de thèse et suite à cela, nous avons formé une solide amitié.

J’ai accompagné Paul Benoit sur ses chantiers de fouille dès ma deuxième année de licence, en 1991, à l’abbaye cistercienne de Fontenay (Côte-d’Or) où nous fouillions les puits de mines de l’abbaye mais aussi à Pampailly, le site des mines d’argent de Jacques Cœur, grand argentier de Charles VII. Nous y fouillions le réseau hydraulique et la forge. De plus, nous avons dans le cadre d’un programme de recherche sur l’hydraulique parcouru les sites cisterciens des régions Bourgogne, Champagne et Franche-Comté entre 1994 et 1998.

Quelles relations avez-vous développé au cours de votre parcours scientifique ? 

Dans le cadre de mes travaux j’ai été amené à travailler avec d’autres chercheurs, certains étudiants de Paul Benoit, mais d’une génération plus ancienne et ils partent par ailleurs bientôt en retraite: des historiens et archéologues comme Danielle Arribet-Deroin, Catherine Verna ou Denis Cailleaux, mais aussi des géologues comme Jean-Pierre Gely, ou des archéologues de l’INRAP comme Marc Viré ou Agnès Charignon. 

J’ai aussi gardé des liens très forts avec les étudiants de ma génération devenus universitaires avant moi, notamment (et sans être exhaustif) avec Stéphane Lamassé (historien spécialiste des mathématiques médiévales, Université Paris-1 Panthéon Sorbonne), Maxime L’héritier (Université Paris-8), Florian Téreygeol (CNRS) et Phlippe Dilmann (CNRS), archéologues et archéomètres qui travaillent sur la métallurgie et le métal dans le bâtiment. Ils m’ont tous permis de fructueux échanges qui participent aujourd’hui à l’armature de mes questionnements de recherche.

Avez-vous eu des doutes ou rencontré des difficultés ?

On peut avoir des doutes en étant enseignant. Dans mon cas, les doutes se sont dissipés car j’aime beaucoup mon métier. J’ai toujours aimé l’histoire, l’archéologie et enseigner sur le sujet même s’il est vrai que l’on peut être abattu voire démoralisé, car il y a peu de postes à l’université.  Selon moi, il est important de lier sa vie professionnelle et sa vie personnelle. Il est important de partager ses passions autour de soi, avec sa famille. Par exemple, ma femme et mes filles ont l’habitude de m’accompagner tous les étés sur mes chantiers de fouilles.

Depuis le départ à la retraite de Philippe Racinet, qui était professeur en histoire médiévale et qui assurait les cours d’archéologie médiévale à l’UPJV, j’ai récupéré ses cours; ma charge de travail est donc assez conséquente pour créer de nouveaux cours. Néanmoins, je pense que mêler l’histoire et l’archéologie plaît aux étudiants et j’espère qu’à terme, un second enseignant-chercheur sera recruté pour proposer une autre vision de l’archéologie médiévale, ce qui serait très enrichissant pour les étudiants. Par ailleurs, même si je suis spécialiste d’archéologie médiévale, mon travail ne s’arrête pas qu’à cette période puisque je suis parfois amené à pousser mes recherches archéologiques jusqu’à la Révolution française dans le cadre des abbayes. 

Sur quels axes de recherche travaillez-vous actuellement ?

Je reste toujours proche du monachisme cistercien, car de nombreuses questions restent à explorer: Comment effectuer des fouilles dans un enclos monastique? Comment fouiller une hôtellerie ? Comment s’articulent les différents espaces au sein de l’enclos ? Je cherche aussi à étudier le déplacement des abbés cisterciens de l’époque médiévale car on sait que certains voyageaient très loin, jusqu’à la Pologne et le sud de la Péninsule ibérique. En ce qui concerne l’archéologie des techniques, je m’interroge sur le fonctionnement des machines. Mon objectif est de comprendre comment les artisans les fabriquent, de quelles manières elles sont exploitées et gérées, comment interviennent le propriétaire et/ou l’exploitant qui a pris à bail cette usine.

Qu’est-ce qui vous a poussé à travailler sur ce sujet ?

J’ai visité des abbayes cisterciennes avec mes parents quand j’étais enfant dans le Gers. J’ai pu suivre la restauration du monastère de Flaran par le conseil départemental du Gers et me suis demandé comment des hommes avaient pu s’enfermer là, construire ces bâtiments pour y prier Dieu et y développer de nombreuses activités économiques. C’est ainsi que j’ai développé un certain goût pour les abbayes cisterciennes. J’ai pu pousser mon intérêt grâce à Paul Benoit qui m’a emmené faire des fouilles à l’abbaye de Fontenay. On y a découvert des vestiges de la vie des moines cisterciens, mais aussi des forges et des réseaux hydrauliques. Ces fouilles étaient passionnantes. De manière générale, les cisterciens et leurs techniques étaient un thème qui m’intéressait.  

Comment votre travail s’inscrit-il dans les domaines de recherche actuels et dans leurs historiographies?

Mon travail s’inscrit dans plusieurs axes de recherche. Pour les fouilles ayant lieu à l’abbaye de Morimond, je m’appuie sur les axes de recherche déterminés par le CNRA conseil national de la recherche archéologique (https://www.canalacademies.com/emissions/a-tout-prix/fouiller-a-morimond-au-creux-de-lhistoire-dune-grande-abbaye-cistercienne). Plusieurs thématiques recoupent mes travaux de recherche: habitat élitaire en milieu rural, développement des ateliers pour transformer les matières dures et souples animales, etc. Mon travail s’inscrit aussi dans une collaboration avec Agnès Charignon (INRAP) avec laquelle j’étudie aussi les abbayes cisterciennes dans la région Grand Est dans le cadre d’un PCR (Programme collectif de recherche). Enfin, de manière logique, mon arrivée à Amiens m’a amené à m’intéresser aux abbayes cisterciennes présentes en Picardie. 

Je travaille aussi sur l’histoire du monachisme. Il y a des thématiques très intéressantes, comme notamment avec la clôture monastique à l’abbaye de Clairvaux, qui est très liée à la thématique de l’enfermement dès lors que le monastère devient prison après 1808. Ces recherches sur le monde monastique sont des thèmes porteurs de l’Université de Lyon, de l’Université de Lorraine et maintenant par ma présence de l’Université de Picardie Jules-Verne. 

Quelles sont vos sources ? Comment les choisissez-vous ?

Mes sources textuelles sont plurielles : chartes, documents comptables, chroniques, sources normatives ainsi que documents hagiographiques. Pour les sources archéologiques, je m’appuie sur le bâti, les artefacts, les écofacts (pollens, faune, flore). Je réunis ensuite toutes les informations que j’ai pu compiler. Lenjeu est de faire dialoguer les sources pour avoir une étude la plus complète possible. 

Archives départementales de la Haute-Marne, 8H15, Bourbonne n° 17 © Benoit Rouzeau

Concernant les fouilles, on demande aussi aux services régionaux de l’archéologie d’instruire le projet pour qu’ils puissent être acceptés. Une fois que le projet est accepté, l’État donne un budget pour réaliser des fouilles ou un sondage sur la zone prédéterminée. Ensuite on doit faire un premier rapport et l’État autorise à effectuer une deuxième fouille. On peut avoir l’impression que les abbayes sont des structures de campagne mais en réalité, les monastères sont comme des petites cités urbaines car il y a eu beaucoup de transformations. C’est pour ça que les sources sont multiples et très fournies.  

Quels sont les enjeux méthodologiques et épistémologiques liés à l’utilisation de ces sources ?

L’utilisation des sources très variées est un enjeu méthodologique assez commun et j’ai la chance de disposer de de nombreuses sources, à la fois archéologiques et écrites. Par ailleurs, dans le cadre de mes travaux, il est indispensable d’avoir une bonne connaissance du monachisme. On peut se demander quel est l’intérêt de connaître l’histoire du monachisme lorsque l’on fouille. Or, il s’agit d’un point primordial. Pour comprendre ce que l’on trouve lors de fouilles, il faut connaître les règles qui régissent le monde ecclésiastique, comme par exemple la règle de saint Benoît, appliquée par les cisterciens.

Quelles sont vos publications les plus récentes et les plus représentatives de votre recherche ?

La publication à laquelle je suis le plus attachée est le livre intitulé Morimond, archéologie d’une abbaye cistercienne XIIe-XVIIIe siècle, publié en 2019 aux Éditions universitaires de Lorraine. J’ai reçu pour cet ouvrage le prix Auguste Prost de l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres. Ce prix est décerné aux ouvrages d’archéologie les plus remarquables ayant pour thème la Lorraine. J’ai été touché par cette distinction. 

Benoît Rouzeau, Morimond : Archéologie d’une abbaye cistercienne XIIe-XVIIIe siècle, Editions Universitaires de Lorraine, 2019

Plus récemment, j’ai dirigé un ouvrage collectif intitulé Morimond 1117-2017, approches pluridisciplinaires d’un réseau monastique, et publié aux Éditions universitaires de Lorraine en 2021 (https://www.lcdpu.fr/books/22404B67-B504-46F9-AABE-8C548670CD66). Il s’agit d’un travail qui a été réalisé grâce à des archéologues et des historiens. Il est question de l’abbaye de Morimond aux époques médiévale, moderne et contemporaine. J’ai trouvé cela très enrichissant de réunir une vaste équipe. Le livre comprend des gros plans sur les structures fouillées, le réseau hydraulique, l’église abbatiale, le chantier de l’hôtellerie. On peut aussi y trouver une restitution du plan des bâtiments déjà fouillés. Les historiens ont insisté sur la vie de l’abbaye à l’époque moderne et sur des figures emblématiques du monastère. Le réseau de filiation en Italie, en Espagne et en Allemagne a aussi été mis à l’honneur.

Suite au départ à la retraite de mon directeur de thèse et ami, Paul Benoit, j’ai dirigé la réalisation d’un recueil d’articles sur les cisterciens, Les cisterciens et l’eau, hommage à Paul Benoit, Cîteaux, commentarii cistercienses, publié en 2021. Nous avons cette fois réuni des spécialistes du monachisme cistercien européen.

Il y a dans mon activité scientifique, une certaine diversité avec des travaux personnels et collectifs. C’est quelque chose qui est vraiment important pour moi en archéologie. 

Quelle est votre actualité scientifique ?

Mon activité scientifique se concentre sur plusieurs axes mais avant tout sur la réalisation d’un rapport de fouilles dont la publication est programmée pour la fin de l’année civile [2023], même si parfois je dépasse un peu les délais et rend en février. Cette année c’est un rapport de 330 pages, qui me prend beaucoup de temps car la DAO (Dessin Assisté par Ordinateur) ou le diagramme stratigraphique sont des exercices longs à réaliser. J’ai également rendu en mars un article sur les ateliers des abbayes cisterciennes picardes qui fait suite à un colloque en novembre 2023.

En parallèle, je suis actuellement en train de rédiger un nouvel article sur les voyages d’un abbé de Morimond Jean de Graille (1450-1460). Je prépare la publication des actes de l’abbaye de Morimond au XIIIe siècle; pour cela il faut que je retranscrive ces actes depuis les originaux. Il va aussi y avoir une publication d’un colloque où je dois cadrer les corrections à apporter. Cet été, je vais finaliser un chantier de collection pour l’abbaye de Morimond.

D’un autre côté, je m’occupe aussi de faire les préparations nécessaires pour mes cours à l’Université de Picardie Jules-Verne. En ce moment, je me consacre également à la préparation des dossiers du Master Histoire, Civilisations et Patrimoine avec Madame Desenclos. En effet, je co-dirige le Master avec elle, j’ai à ma charge les étudiants en archéologie et ceux qui suivent le parcours pouvoir et sociétés, Poso.  

Quelles sont vos perspectives de recherche futures ?

Je m’intéresse aux abbayes cisterciennes de la région picarde comme l’abbaye d’Ourscamp (Oise) où avec des prospections électriques on cherche les différents bâtiments qui existent dans l’enclos. Nous avons relevé avec des étudiants de L3 des traces du système hydraulique à l’abbaye de Longpont (Aisne). Je m’occupe aussi des relevés d’une carrière à l’abbaye de Vauclair (Aisne) avec Pauline Augé. À l’avenir, j’aimerais beaucoup pouvoir faire des fouilles sur une des abbayes cisterciennes picardes, peut-être l’une de celles sur lesquelles je travaille déjà: Valloire dans la Somme, Ourscamp dans l’Oise, Longpont ou Vauclair dans l’Aisne. Il s’agira de reprendre les chantiers car en réalité il y a déjà eu des fouilles là-bas. Le seul point négatif est que je manque de temps pour retourner dans les archives. Il faut que je réussisse à trouver du temps pour m’y consacrer. 

En quoi consiste l’organisation d’une journée d’étude ?

Pour moi une journée d’étude c’est la réunion d’intervenants par rapport à une question problématisée. On retrouve quatre à huit orateurs en fonction du temps. Le plus important dans l’organisation est de contacter très en avance les futurs intervenants pour s’assurer de leur présence. Cela implique de faire une veille scientifique sur les fouilles, sur la bibliographie. Il est plus intéressant de prendre les travaux d’archéologues, d’archéomètres d’historiens, les plus récents.

Votre journée d’étude porte sur les ressources utilisées par les abbayes cisterciennes. Sont-elles les mêmes d’un site à l’autre ? La situation géographique de l’abbaye a-t-elle une influence ?

On se situe ici à l’échelle d’un ordre; cette échelle permet aux comparaisons de faire sens. On peut voir les variations locales pour s’adapter à un contexte précis. On retrouve l’influence de la géographie dans les fouilles. La géologie du sous-sol est aussi un point capital pour estimer la présence de calcaire, de grès ou de briques. Le contexte historique des abbayes est enfin également important car il permet de se rendre compte du fait que toutes les abbayes ne développent pas les mêmes activités. On peut y faire des puits pour le sel, mais en Picardie par exemple, au lieu de retrouver des puits de sel, les abbayes exploitent des marais-salants avec des possessions en bord de mer.

Vous faites des fouilles sur le site de l’abbaye cistercienne de Morimond depuis 2004. En quoi sa comparaison avec d’autres sites cisterciens enrichit-elles vos recherches ?

Il est très important quand on est « spécialiste » de ne pas s’enfermer dans un seul domaine. Il faut visiter d’autres sites, je vais souvent voir Philippe Racinet lors de ses fouilles à Gramont mais je vais aussi en Île-de-France à l’abbaye de Preuilly pour voir la fouille de François Blary par exemple. C’est aussi nécessaire de comparer avec les autres chercheurs car cela permet d’échanger et de remettre en question ou nuancer l’idée que l’on peut avoir au départ. Échanger, c’est avoir une ouverture sur le sujet et avoir d’autres points de vue que le nôtre. Il ne faut pas oublier que la recherche se fait à plusieurs, ce qui rend très intéressant le métier d’enseignant-chercheur. 

Billet rédigé par Ambre Hamon ( M1 Métiers des archives et technologies appliquées), Annabelle Penet (M1 Phénomène Guerrier) et Abigael Vilquin (M1 Phénomène Guerrier).


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Promotion 2024 (16 avril 2024). Les cisterciens et l’exploitation des sources – Benoît Rouzeau (MCF Histoire et archéologie médiévales). . Master Histoire, Civilisations et Patrimoine de l'UPJV. Consulté le 18 juin 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/w84b


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