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“L’espion, figure de l’ombre sous les projecteurs” – Compte rendu de la journée d’études du 22 mars 2024

Cette journée d’étude est un projet émanant des étudiants de première année du Master Histoire, Civilisations et Patrimoine de l’Université Picardie Jules-Verne. La formation implique en effet la conduite d’un projet, ici une journée d’étude, afin d’offrir aux étudiants une première expérience pratique qui permet de découvrir un aspect du monde professionnel. Ce projet a commencé par l’élaboration d’un thème et d’une réflexion scientifique, afin de trouver l’axe de la journée d’étude 2024. Cela a abouti sur le choix collectif du thème de l’espionnage qui se développe de plus en plus dans les études scientifiques historiques depuis le début des années 1990. Ceci est dû non seulement à une culture populaire grandissante, mais aussi à la professionnalisation et au développement de services de renseignement.

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De l’histoire des femmes et de la santé des enfants aux XVIIIe et XIXe siècle à l’étude de la surdité à l’époque moderne – Emmanuelle Berthiaud (MCF histoire moderne)

Pour le quatrième billet de notre rubrique « Paroles d’enseignants » de l’année universitaire 2023-2024, nous nous sommes entretenues avec Madame Emmanuelle Berthiaud, maîtresse de conférences en histoire moderne à l’Université de Picardie Jules-Verne et membre du CHSSC (Centre d’Histoire des Sociétés, des Sciences et des Conflits). Cet entretien fait suite à la journée d’étude qu’elle a co-organisée avec Audrey Duru et Scarlett Beauvalet autour des « expériences sourdes » (XVIe-XVIIIe siècles), le 16 novembre 2023 au Musée de Picardie (Amiens). Plus largement, cet entretien a permis de retracer les recherches de Mme Berthiaud depuis ses travaux sur le vécu et les représentations de la grossesse aux XVIIIe et XIXe siècles en France et de revenir sur l’organisation d’une journée d’étude en histoire moderne. 

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Étudier l’autre : approches croisées de l’Empire britannique – Compte rendu de la séance du 15 mars 2024

Séminaire « Centres et marges de l’histoire »

Consacrée à l’étude de l’autre, cette dernière séance, pour l’année 2023-2024, du séminaire « Centres et marges de l’histoire » a constitué à la fois une synthèse et une ouverture à l’échelle du séminaire. Un certain nombre de problématiques avaient en effet été évoqués lors des précédentes séances : la marginalisation qu’elle soit sociale ou politique, les jeux d’échelle avec notamment la micro-histoire, les relations entre les administrations et les territoires lointains, la diversité et le nécessaire croisement des sources ou encore la représentation de soi. Néanmoins, cette dernière séance constitue également une ouverture au niveau des territoires à travers l’exemple de l’Empire britannique, mais aussi des champs abordés (histoire coloniale) et des disciplines. La séance fait en effet écho à trois enseignements (histoire, civilisation, littérature) distincts à l’université mais proches scientifiquement. De ce fait, au coeur de cette séance, a été explorée un triple phénomène de marginalisation: celle des acteurs étudiés par les trois intervenants, en marge sur le plan politique, territorial ou encore social; celle du territoire (étudier un autre pays que le sien, oblige à questionner notre propre rapport à l’autre); celle de la discipline conduisant parfois à distinguer des approches similaires dans l’objet, le territoire ou l’historiographie.

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Un rapport contraint au lointain : de la présence à l’administration – Compte rendu de la séance du 15 décembre 2023

Séminaire « Centres et marges de l’histoire »

Cette séance est consacrée à un thème en plein coeur de la dynamique générale du séminaire : l’administration du lointain. Les trois territoires au cœur de cette séance constituent en effet des marges territoriales, mais aussi des marges politiques, économiques et/ou sociales, du moins pour les États auxquels ils sont rattachés, à l’image de la Polynésie française, seul territoire français disposant du statut de pays d’outre-mer.

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Histoire politique et cultures visuelles à l’époque moderne – Isaure Boitel (MCF Histoire moderne)

Pour le premier billet de l’année universitaire 2023-2024 de notre rubrique « Paroles d’Enseignants », nous nous sommes entretenues avec Madame Isaure Boitel, maîtresse de conférences en histoire moderne à l’Université Picardie Jules-Verne et membre du CHSSC (Centre d’histoire des Sociétés, des Sciences et des Conflits). Cet entretien s’est déroulé peu de temps après le colloque « Le roi de guerre. De l’incarnation militaire du pouvoir dans l’Europe moderne » qu’elle a co-organisé au château de Versailles, les 13, 14 et 15 décembre 2023. Lors de cet échange, nous avons également eu l’occasion de revenir sur son parcours et ses recherches actuelles centrées sur l’histoire des représentations de l’époque moderne et plus particulièrement les ethnotypes.

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Jeux d’échelle : la micro-histoire à l’heure de l’histoire globale – Compte-rendu de la séance du 17 novembre 2023

Séminaire “Centres et marges de l’Histoire”


Cette deuxième séance de séminaire est consacrée à une démarche historiographique, celle de la micro-histoire. La citadelle de Doullens, sujet de l’intervention de Pauline Secchioni, pose ainsi la question de la pérennité de la marginalité. Les citadelles sont construites sur des frontières mais celles-ci peuvent être mouvantes et transformer les citadelles en des monuments marginaux. La deuxième intervention, de Maria-Luisa Bonsangue, porte sur la cité de Narbonne, lieu d’échange entre un centre, celui de la péninsule italienne, de la Gaule et de la péninsule ibérique. C’est une marginalité territoriale, politique, sociale et économique qui offre à la cité de Narbonne une place particulière dans le monde romain.

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